Partager votre histoire peut être très réconfortant et peut donner de l'espoir à une personne qui est en difficulté
Des gens de toutes les régions du Canada font appel au Service canadien de prévention du suicide pour obtenir de l'aide et du soutien.
Chaque personne est différente. Chaque histoire est différente. Ce qui les unit c’est le courage de tendre la main, le désir de communiquer, et la volonté de trouver de l'aide.
« Simplement écouter et entendre une personne, et être là à ce moment précis avec elle, c’est la chose la plus puissante. »
Kate nous a tendu la main en temps de crise et partage son histoire ci-dessous.
Voici des extraits de trois situations très typiques de personnes qui ont choisi de nous contacter. Quelques détails ont été modifiés pour protéger la confidentialité de leur histoire.

Utilisateur du Service canadien de prévention du suicide

Utilisateur du Service de prévention du suicide du Canada

Utilisateur du Service canadien de prévention du suicide
Nos intervenants hautement qualifiés ont l'expérience pour aider les gens de tous âges dans des situations de crise ou de détresse.
Résumés de cas impliquant des jeunes :
- Une fille de moins de 12 ans a communiqué avec nous par SMS. Aux prises avec des pensées suicidaires, une faible estime de soi et des problèmes de sommeil. Elle nous a parlé de ses préoccupations jusqu'à ce qu'elle se sente plus calme.
- Personne au milieu de l’adolescence avec des antécédents familiaux de suicide et de maladie mentale. Elle est inquiète et elle souffre d'anxiété, d’automutilation et de problèmes alimentaires. Elle est déprimée et ne sait pas à qui en parler et comment le faire. Elle a pris part au chat, a parlé pendant plus d'une heure. Très reconnaissante « Merci beaucoup pour votre aide ». Il lui reste un ensemble d'options à considérer et à mettre de l’avant.
- Jeune au milieu de l’adolescence, se sent comme une déception pour tout le monde, elle a une vie « parfaite » et donc ne peut dire à personne ce qui se passe, ne veut pas que ses parents le sachent. Ne peut pas dormir, fatiguée tout le temps. Pensées suicidaires. Cache sa tristesse derrière un sourire. Les parents avaient beaucoup d'argent mais l’on perdu, elle dort maintenant sur le plancher, mais personne ne sait. Parler à un thérapeute embarrasserait ses parents. Beaucoup de pression pour obtenir des notes parfaites. Après avoir échangé sur le chat pendant plus d'une heure, « merci beaucoup, je vous remercie de votre aide »
- Une jeune femme sanglotait au début de l'appel parce qu'elle était tellement déçue de s’être automutilée. L’intervenant l'a aidée à se sentir plus calme, donc nous avons pu en parler et elle a partagé plus d’informations sur son passé. L’intervenant a fait beaucoup de travail de validation et d'autonomisation et a souligné ses forces jusqu’à ce que la personne se sente à l’aise de parler. L’intervenant était heureux de discuter et d'examiner les stratégies de planification en matière de sécurité. L’intervenant a remarqué une énorme différence entre le début de l'appel où la personne était aux prises avec des émotions très intenses. À la fin de l'appel, ils ont pu rire ensemble.
Résumé de cas 25-45 :
- Premier répondant qui se sentait suicidaire, avait perdu des collègues par le suicide et il était aux prises avec le TSPT. Elle a dit qu'elle avait perdu tout espoir, ne voulait pas mourir, mais ne pouvait plus faire face à la vie. Elle s’était automutilée plus tôt, mais elle pensait maintenant au suicide. En tant que premier répondant, elle savait exactement quoi faire, avait tenté de se suicider et a été hospitalisée récemment. Elle avait un plan très précis pour le suicide, elle a mis fin abruptement au chat. Nous avons pu envoyer les services 9-1-1 et elle a été retrouvée par la police.
• Homme, ayant étudié en foresterie. Il a une blessure et ne peut plus travailler dans le domaine. Il a une dette scolaire et doit maintenant travailler dans un magasin pour un salaire minime. Il obtient des entrevues pour des emplois, mais il n’a jamais suffisamment d'expérience ou d'étude pour faire le travail. Il n’a pas les moyens de retourner à l'école, et a l’impression que sa valeur en tant qu’être humain est mesurée par l'argent / l’économie. Il est très frustré et se sent coincé. Communique par SMS pour en discuter. • Homme, 30 ans, a communiqué par SMS, se sent comme un fardeau pour la famille. Aux prises avec des problèmes de santé et a pensé au suicide. Il se sent très isolé, il ne vit que pour son père. Ne voit pas de raison pour vivre. Après avoir parlé pendant un certain temps, il décide d'essayer de communiquer avec un groupe de soutien de dépression et à la fin, il dit qu'il se sent beaucoup mieux.
Résumé de cas 65+:
- Homme qui pleure, appel téléphonique. Ne voit pas de raison pour vivre, se sent très isolé, ne peut pas faire face à ses problèmes, et n'a pas bien mangé ces derniers temps. Après avoir parlé pendant plus d'une demi-heure, il a décidé d'appeler sa fille et le médecin. L’intervenant de SCPS a planifié un appel de suivi pour s’assurer qu'il avait recherché de l’aide. Quand nous avons rappelé plus tard ce jour-là, sa fille avait passé l'après-midi avec lui, il a appelé son médecin et se sentait moins accablé. Il a beaucoup apprécié l'appel de suivi.
- Femme, a fait des recherches pour trouver le bon médicament avec lequel faire une surdose et mettre ainsi fin à sa vie. Elle a déclaré que sa vie a été remplie de déceptions. Après avoir parlé un peu, elle se sentait mieux, moins déprimée, et va explorer l'idée d'obtenir un animal de compagnie pour pallier sa solitude.